Le phoma est indéniablement la maladie la plus à craindre pour la culture du colza. Elle est transmise via les résidus de récolte infectés et laissés à la surface du sol.Le champignon survit tant que les résidus ne sont pas entièrement décomposés et peut donc contaminer les cultures durant une période pouvant aller jusqu’à 10 ans.
Quand le colza est infecté par le phoma, il subit une forte baisse du rendement. Le principal moyen de lutte pour éviter une contamination des plantes par le champignon consiste à introduire des gènes de résistance spécifiques en complément d’une résistance quantitative.
- Les résistances quantitatives : Efficaces grâce à une série de plusieurs gènes, vis-à-vis de toutes les souches de l’agent pathogène, mais n’apportent qu’un niveau partiel de résistance. Les plantes peuvent alors être infectées mais l’intensité de la nécrose au collet reste réduite et a un faible impact sur le rendement.
- Les résistances spécifiques : Elles bloquent l’infection dès le début et apportent donc une protection totale vis-à-vis de l’agent pathogène qu’elles contrôlent.
Ce sont les gènes Rlm3 et Rlm7 qui sont essentiellement travaillés. Toutefois, l’utilisation massive de la résistance Rlm7 depuis 15 ans a conduit progressivement à un accroissement de la proportion de souches contournant cette résistance. Aujourd’hui, Rlm7 est clairement contourné dans presque toutes les régions échantillonnées et la proportion de souches virulentes sur ce gène atteint 50 %. Cela signifie donc que les variétés de colza munies de ce gène de résistance ne possèdent plus un niveau de protection suffisant face à une contamination de la maladie.
Avec un haut niveau de rendement, FELICIANO KWS son commercialisés pour les semis 2019/2020 et la particularité d’être munis du gène de résistance RImS. Les essais ont montré que ce nouveau gène RImS fournit une protection maximale contre le Phoma. Les variétés possédant ce nouveau gène sont commercialisées par KWS avec le label Phoma Protect 2.0.